1. |
Créatures magnétiques
03:25
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Bougies rouges dans le firmament,
Lunes chassées par le vent,
Créatures magnétiques.
Bougies rouges dans le firmament,
Lunes chassées par le vent,
Soupir de cristal, soupir d’ennui,
Créatures magnétiques. (x3)
Suspendues à nos bouches, les jolies expressions trouvées dans les lettres n’ont visiblement rien à craindre des diabolos de nos cœurs, qui nous reviennent de si haut que leurs coups sont incomptables.
Bougies rouges dans le firmament,
Créatures magnétiques.
Bougies rouges dans le firmament,
Lunes chassées par le vent
Soupir de cristal, soupir d’ennui,
Créatures magnétiques.
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2. |
Soleil interne
02:23
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Etincelles Rythme sur ces murs sales.
Jaune et orange. Jaune et orange dansants.
Soleil fumant. Souffles et pieds brûlants.
Soleil fumant. Souffles et pieds brûlants.
Cette pièce qui se trouve en moi aspire à la lumière
une coulée de fleurs que je tire de toi
une projection de prismes et des bougies qui transpercent les murs
érigés de mes mains maintenues dans la peur qu’à présent
tu portes à la terre riche et vive à ma porte
Mary Norbert Körte, Sister Stoned pour les profanes,
cuisinait la nuit des gâteaux à la Marie-Jeanne,
qu'elle distribuait aux nonnes du couvent
pour qu'elles puissent enfin faire danser les mots aux feux de la Saint-Jean.
Lumière pulsée qui fait fleurir les incendies.
Ecorces qui suintent. Et hurlent de plaisir.
Flux ancestral. Des giboulées d’agrumes.
Couleurs lumineuses. Couleurs libertaires.
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3. |
Outremer
03:44
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Vagues d’écume serpentant au coucher du soleil
Comme le sang qui circule dans mes veines et qui me fortifie
Sables mouvants se répandant dans tous les alentours
Vagues d’écume serpentant au coucher du soleil
Comme le sang qui circule dans mes veines et qui me fortifie
Sables mouvants se répandant dans tous les alentours
Pour effacer les bornes de l’esprit que sont les frontières
Rivières jaunâtres
L’ombre errante de mon reflet
qui se confond aux gouttes amères des pleurs de la Terre
La végétation, les fleuves souillés se sont évanouis
L’écume est morte, mon image s’est assoupie
Au lieu d’aborder des îles, je vogue donc vers ce large où ne parvient que le bruit solitaire du cœur, pareil à celui du ressac ? Rien ne dépérit, c’est moi qui m’éloigne, rassurons-nous. Le large, mais non le désert. Découvrir qu’il n’y a pas de désert, c’est assez pour que je triomphe de ce qui m’assiège.
L’écume des songes
Bleu outremer
Bleu outremer
Bleu outremer
L’écume des sons
Mémoire outremer
Mémoire outremer
Mémoire outremer
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4. |
L'heure verte
04:57
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Je l’ai suivi·e à la merci du voyage.
Un miroitement. La ligne d’horizon s’efface.
Un paysage dilaté. Une accolade de lumière.
Les nuages passent doucement.
Jours lointains, chancellement.
Je l’ai suivi·e à la merci du voyage.
Un miroitement. Le turquoise se transvase.
Adieu souvenirs et nostalgies.
Ma pesanteur m’est devenue légère.
Pieds nus passant les sables cristallins.
Je vois renaître des ailes.
Je l’ai suivi·e à la merci du voyage.
Un miroitement. Une aura turquoise.
Je l’ai suivi·e à la merci du voyage.
Je l’ai suivi·e à la merci du voyage.
Je l’ai suivi·e à la merci du voyage.
Je l’ai suivi·e à la merci du voyage.
Le voyage est comme un naufrage, et ceux dont le bateau n’a pas coulé ne sauront jamais rien de la mer.
L’horizon s’est couvert d’illusions masquées.
Des yeux verts, sévères, et beaucoup trop infusés.
Des feuilles somnolentes, des feuilles ensorcelées.
Une sirène d’argile, l’esprit égaré.
C’est l’heure verte. C’est l’heure verte.
C’est l’heure verte. C’est l’heure.
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5. |
Spectre baudelairien
03:04
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Pourchasseée par mon ombre, je cours.
Tout le long du cimetière Montparnasse, je cours.
Et là, je m’arrête une seconde pour reprendre ma respiration.
La poésie se fracasse. La poésie se fracasse. La poésie se fracasse. La poésie se...
Crachats, ténèbres abyssales.
Le silence se répand en ondes noires.
C’est que je n’ai pas de souffle (si vous voulez savoir la vérité).
La poésie se fracasse. La poésie se fracasse. La poésie se fracasse. La poésie se...
C’est une journée froide, pourrie, sans soleil ni rien. Une journée de plus où je me sens disparaître. Finalement, une crasse infernale surgit dans ma tête. Spectre baudelairien. Rien.
Spectre baudelairien. Rien.
La poésie se fracasse. La poésie se fracasse. La poésie se fracasse. La poésie se...
La pendule aux accents funèbres Sonnait brutalement midi, Et le ciel versait des ténèbres Sur ce triste monde engourdi.
La poésie se fracasse. La poésie se fracasse. La poésie se fracasse. La poésie se...
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Lendemains Versinthés Paris, France
Chanson folk mélancolique.
Voyage synesthésique, poétique et coloré.
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